Guillaume de Vaulx est français et vit à Beyrouth.

Après le Capes et l’agrégation de philosophie, il fait un séjour en Arabie saoudite avant de s’installer en Égypte. Il soutient en 2016 un doctorat sur les Épîtres des Frères en Pureté sous la direction de professeur Marwan Rashed (Paris-IV).

Il a travaillé pour l’Ideo jusqu’en 2018, date à laquelle il rejoint l’Ifpo à Beyrouth d’où il continue ses travaux, menant un projet sur « les animaux adorateurs de Dieu avant toute chose » financé par le Bureau des Cultes.

Ceux-ci portent parallèlement sur la philosophie arabe et la philosophie contemporaine.

Ses recherches en histoire de la pensée arabe classique (IXe – Xe siècles) sont parties d’al-Fārābī avant de consacrer son doctorat à la question de la totalité dans les Epîtres des Frères en Pureté, compréhension systématique de l’ouvrage publiée sous la forme d’un ouvrage de synthèse en arabe et de traductions commentées en français.

Cette compréhension l’a conduit à reconsidérer les débats historiques sur la paternité de l’œuvre et à avancer l’hypothèse de leur rédaction par Aḥmad Ibn al-Ṭayyib al-Saraḫsī (m. 899), disciple d’al-Kindī. Ses articles sont principalement consacrés à l’édition des fragments restants de l’œuvre de cet auteur.

Il développe désormais une réflexion sur l’animalité à l’époque arabe classique, tant du point de vue des fables (Le procès animal de la domination humaine), de la zoologie (« Trouble dans le genre, le rhinocéros est un oiseau. Les débuts islamiques de l’anthropozoologie ») ou des sciences religieuses (projet sur la piété animale).

En philosophie contemporaine, il travaille depuis quelques années avec Nibras Chehayed d’une part à la traduction du lexique philosophique en arabe, et d’autre part à penser le monde contemporain à partir de ce qu’en dit la production culturelle arabe, tant l’art (La destructivité en œuvres. Essai sur l’art syrien contemporain) que la littérature (La destructivité en personne : Chismah. Essai sur Ahmad Saadawi – en préparation).

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